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ARTE
“Le vol des tortues…
en chemin vers la beauté”
PAR PIERINA LAGANÀ
D’un femme on dit souvent: “elle est belle ou bien elle est intelligente” comme si la beauté
empêcherait l’intelligence on bien le contraire. A’
vrai dire, sans l’ intelligence, nous tuons souvent
l’unique beauté que nous avons: notre authenticité. Certaines fois nous
utilisons le bistouri; nous nous adaptons à la mode. Il y a une beauté du corps, mais il y a aussi
une autre beauté: celle de l’âme.
On ne la trouve pas dans les yeux de celui qui regarde.
C’est quelque chose d’intérieure qui ne peut pas être vue, on peut seulement l’écouter.
Aujourd’hui encore, les femmes tombent dans le piège-compétition:” la plus belle”, qu’est-ce que ça
veut dire la plus belle? En effet, chaque femme a sa beauté qui dérive de son empreinte qui n’est
jamais semblable à une autre!
La beauté naît de l’harmonie, d’une oeuvre artistique, on dit qu’elle est belle quand il y a de l’harmonie,
de la même manière, la beauté du corps est le reflet de notre équilibre: une union parfaite entre
le corps et l’âme, mais le mystère de la vraie beauté naît de la fierté, à travers la capacité d’être
des persones capables de lutter pour défendre ce en quoi nous croyons, pour défendre notre dignité
de femme, homme ou personne.
C’est la dignité du choix, choisir cela signifie renoncer à quelque chose qui pourrait nous plaire
donc un sacrifice, mais c’est aussi la dignité de la liberté de pouvoir être authentique.
Pour un “chemin” vers la beauté, il faut se mettre en discussion, il est necessaire d’être
nous-mêmes pour combattre et défendre ce en quoi nous croyons.
Lutter à la recherche du beau, obtenir notre authenticité est un parcous long, un “ Vol de Tortues”,
un effort pour sortir du cocon, comme une chrysalide qui devient un papillon; la chrysalide
symbolise la transformation. Pour avoir une métamorphose, il faut sortir du cocon, et il il faut
faire un effort pour que cela puisse se verifier.
Voilà, l’effort est exactement, ce dont nous avons besoin pour affronter les
obstacles et les abattre, pour sortir des armures qui sont représentées par les “ masques” que nous
nous mettons parfois.
Les masques sont souvent une cuirasse parce qu’ ils nous protègent du monde
exterieur, mais ils peuvent devenir une cage parce qu’ils ne nous permettent pas une réelle
communication.
“ EN CHEMIN vers LA BEAUTE”, mais en parlant de masques, il est obligatoire de
parler du théâtre. Dans le théâtre, derrière le masque il y a l’homme avec son indicatif qui n’est
semblable à personne.
Nous, les femmes avant d’arriver à notre authenticité, extirpation de la vraie
beauté, nous nous mettons beaucoup de masques:“La femme de pouvoir”, “Hard Woman” mais, les masques
tombent devant un imprévu, car d’habitude on est obligé de s’arrêter devant l’inattendu et la
transformation commence, le “feu” qui détruit les superstructures éclate, et alors nous nous
retrouvons nous-mêmes, parfois à travers l’art, et d’autres fois à travers l’écriture.
Dans les moments où l’on s’arrête, on a une autre vision des choses, de soi- même.
C’est le pas en avant, celui que certaines personnes font tous les jours tandis
que d’autres s’arrêtent à l’embryon parce qu’ elles ne savent pas ce qu’est la boussole-vie.
La “ PASSWORD” pour être nous mêmes, nous pouvons la trouver quand on change
notre position habituelle.
Si nous étions des acteurs de théâtre, nous trouverions notre visage derrière un
masque et des parfums ineffaçables à travers les sourires, les poignées de mains, les embrassades.
On comprendrait que la caméra du cinéaste ne filme qu’une seule fois, tout comme un applaudissement
inattendu qui ne se répète pas.
A’ la fin? Nous, comme Odisseo, nous arriverons méconnaissables au but.
C’est notre destin d’auto-conscience qui nous portent.
(photo: Piergemma, by Antonio Sollazzo) |